Andrew Stewart - CPD

Capitaine Stewart... D'aucun dirait que c'est un gratte papier, un homme qui n'a jamais pris de risques pour en arriver là où il en était aujourd'hui. Un jugement souvent porté à la hâte par ceux qui le sous-estiment, qui n'ont pas l'habitude de le côtoyer. C'est une impression qu'il laisse, comme si rien ne pouvait venir le perturber dans son quotidien que certains pourraient croire routinier et monotone. Tout du moins c'est ce que l'on a envie de croire de lui, on aime à le penser à cheval sur les règlements, incapable de jouer avec toutes les nuances et les interprétations des lois. Peut-être aime-t-il aussi à le faire penser, lui le gentil. En un sourire il arrive à vous faire oublier que c'est un agent de police. Pourtant, une fois qu'il se met au travail il ne perd jamais le nord, ne se laisse jamais démonter malgré tout ce qu'il pourrait voir et entendre. Son calme et sa patience font de lui un enquêteur redoutable. Il peut attendre autant de temps qu'il le faut pour parvenir à ses fins. Alors quand bien même on peut tenter de le mettre en colère, remuer ciel et terre, lui prouver que l'on savait tout sur lui... Rien ne serait jamais suffisant pour le faire sortir de ses gonds. Il est et restera avant tout un pragmatique, il analyse, observer, cherche à comprendre les tenants et les aboutissants sans jamais porter le moindre jugement. C'est ce qui fait de lui un bon agent, un agent de terrain aux allures de petit bureaucrate un peu coincé.

On m'a toujours dit qu'il fallait considérer le monde par rapport à la vision qui nous en était donné. Mais il n'existe pas un monde, il existe une multitude de mondes, soit autant qu'il existe d'êtres humains sur cette planète. Aussi ai-je toujours considéré le monde qui était le mien comme vaste et mystérieux. Sans doute la raison pour laquelle, très jeune, je m'étais pris de passion pour les mystères, les énigmes et les enquêtes. Mon premier livre d'Agatha Christie m'avait mis le pied à l'étrier alors que j'avais à peine une dizaine d'années. Mais ce livre avait suffit à lui seul à me donner l'envie de marcher sur les traces des enquêteurs. Bien que je ne me sentais pas l'âme d'un Sherlock Holmes. Loin de moi l'idée de pouvoir égaler cet homme qui n'avait d'existence que sur les pages d'un livre rédigé sur le point de vue de Watson. Alors étais-je un jeune Watson en herbe ? Impossible de le savoir. Dans tous les cas, je voulais travailler avec ceux qui faisaient respecter l'ordre et la loi pour lutter contre l'anarchie et le mal. Ce duel d'antagoniste m'avait toujours profondément marqué car pour moi le monde n'était ni blanc ni noir, il était un foisonnement de nuances de gris. Des nuances qu'il fallait observer, comprendre, pour savoir si le coupable était un être monstrueux de nature ou bien seulement un être humain qui n'avait pu faire autrement pour sauver sa propre vie au détriment de celle d'un autre. Étonnante fascination que celle d'avoir envie de comprendre les faits et alors revivre les quelques instants ou les quelques jours qui pouvaient précéder un crime. Tantôt un vole, tantôt un meurtre. Ça et là tous les petites ou grosses affaires de la vie d'un homme de lois.

Mes parents ayant fait naître en moi cette vocation du bien, ils ne pouvaient que m'encourager à suivre cette voie. Si bien qu'après les études que j'avais mené non sans rigueur et discipline, j'avais décidé d'entrer en école de police pour pouvoir à terme rejoindre le CPD. Beaucoup avaient nourrit pour moi de plus grandes ambitions en m'imaginant au FBI, voire même la CIA ! Néanmoins il me semblait plus intéressant de travailler pour l’État qui m'avait vu naître, à savoir l’État de l'Illinois. Mon grand-père m'avait souvent répéter que pour aller de l'avant, il fallait parfois regarder en arrière et derrière moi mon passé, un passé heureux sans pourtant regorger de gloire. Pourquoi donc partir ailleurs alors qu'une vie correcte et pleines de surprises pouvait encore m'attendre à bras ouvert ? Jeune homme brillant, j'ai pu rejoindre les rangs de la police municipale de Chicago. Une carrière intéressante s'offrait à moi. Durant les premières années de travail, je fis la rencontre d'un homme qui, à l'avenir, deviendrait un ami. J'avais beaucoup de respect pour ce personnage, c'était quelqu'un que je trouvais foncièrement bon et loyal, un homme en qui l'on pouvait avoir confiance sans peur d'être trahis. Aussi pour moi il était toujours Capitaine Newman. Je n'arrivais jamais à prononcer son prénom. Cela valait souvent quelques blagues de la part des collègues qui nous appelaient généralement Newart. Puis un jour je fus amené à rencontrer la famille de Newman, du moins surtout sa fille, la jolie Rachel. Ce qui m'avait le plus frappé lorsque je l'avais rencontré, c'était sans doute ce sourire magnifique qu'elle partageait avec son père. Je n'avais jamais rien vu de si beau. Le cœur touché, je ne pouvais qu'admirer cette belle famille. Je la revis de temps lorsque j'étais invité chez le capitaine. De mon côté, je continuais de travailler, menant de front une vie professionnelle épanouissante et une vie privée assez inexistante. Je me rendais souvent compte à quel point j'avais du mal à me défaire de cette passion dévorante pour les enquêtes. Mon travail me dévorait petit à petit et pourtant je m’enchaînais plus que jamais à lui. La seule chose qui me ramenait à la réalité était en général le Capitaine, avec une légère tape derrière la tête et une invitation à boire un verre alors même qu'il y avait une enquête en cours.


Puis un jour, de simple petit lieutenant de police je fus promu capitaine grâce au soutient de mon ami devenu le maire de la ville. Avec lui à ce poste, le ménage fut fait et la corruption quasiment éradiquée des rangs du CPD. Un vent nouveau était entrain de souffler. Mais cela ne plu pas à tout le monde. J'ai dû intervenir sur un enlèvement, et pas celui de n'importe qui, celui de Rachel. L'histoire racontera que tout c'était finalement bien passé, avec plus de peur que de mal. Quelque temps plus tard, je fus l'homme le plus heureux du monde en passant la bague au doigt de celle que j'aimais depuis plus longtemps que n'aurais su le dire. Rachel avait accepté d'être à mes côtés, d'être celle qui me rappellerait à l'ordre lorsque j'échapperai à la réalité. Cela faisait de moi l'être le plus chanceux et le plus reconnaissant.

† Pseudo(s) : brune
† Âge : 27 ans
† Pays : Fr
† Comment as-tu connu le forum : Avec un mandat de perquisition
† Fréquences de connexions : quand j'y penserai
† Commentaire(s) :

† Pour le bottin :

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<pris>Jude Law</champ> † Andrew Stewart